Gustave Bayol
(Avignon, 1859 – Angers, 1931)
Gustave Bayol se fixe à Angers comme sculpteur et, à la demande d’un forain, commence à réaliser des sujets de manège. De 1887 à 1909, sa menuiserie est devenue une entreprise qui emploie sculpteurs, peintres et serruriers et se développe avec la construction de manèges, très appréciés dans les grandes foires et fêtes, en province et dans le Paris de la Belle Epoque. Cet âne faisait partie du manège des ânes qui «tournait» place de la Nation à Paris. L’entreprise continua à produire des sujets de manège jusqu’en 1939.
Les animaux domestiques et de la ferme constituent l’essentiel du répertoire de Bayol, qui sait les rendre réalistes, expressifs et même drôlatiques par les mimiques et les accessoires.
D’autres entreprises angevines portent aussi au loin le renom de la ville : les ardoisières, les liqueurs, les ateliers d’art sacré, les créations et productions horticoles, le complexe industriel Bessonneau (corderie, tissage, aciérie, tréfilerie, charpente) sont, dans la seconde moitié du 19e siècle et jusqu’en 1914, à la pointe de l’industrie. Parallèlement, la vie culturelle angevine est florissante et vaut à Angers d’être nommée : «l’Athènes de l’Ouest».